A chaque fois que je regarde une animation sur Internet, je ne peux m’empêcher de repenser à AnimeLand, un magazine dédié à l’anime et au manga qui a su élargir sa ligne éditoriale au fil du temps. C’est sans doute leur grand mérite : ne pas rester focalisé sur les productions nipponnes. Ainsi chaque mois, j’allais dans ma librairie récupérer la revue pour me tenir au courant des dernières actualités du manga et de l’anime, mais aussi de l’animation. Tiens, je me souviens encore du premier numéro que j’ai acheté : c’était le 32. Je serais bien incapable de retrouver le mois ou l’année en revanche… en fait, je dois encore avoir toute la collection, mais où…
Certes, depuis quelques années maintenant Internet a supplanté la plupart des magazines que j’achetais : malgré tout le soin apporté par les différentes rédactions, ils ne pouvaient pas résoudre de problèmes majeurs : une place forcément limitée dans le magazine et un décalage avec l’actualité la plus brûlante… à moins de se transformer en quotidien et encore. Si l’avenir est relativement sombre pour la presse papier, nul doute qu’elle saura s’adapter à Internet en développant de nouveaux modèles économiques. Mais ce n’est pas l’objet de ce billet.
Bref, ce petit aparté était une façon comme une autre d’introduire une création des Gobelins, la fameuse école de l’image. Quatre courts-métrages sont ainsi proposés, de Monstera Deliciosa au Lac Gelé, en passant par Fenrir et Dodudindon. Réalisés par les élèves de deuxième année en Conception et Réalisation de Films d’Animation, ces films mêlent à la fois des techniques traditionnelles et modernes, notamment numériques. Selon les annotations de la vidéo, ces créations visent à célébrer le millésime 2009 avec des références à l’Allemagne et à la danse.