En fait, ce n’est même pas étonnant.
Mais Bloomberg confirme l’évidence même. Si l’on en croit les opérateurs japonais KDDI et DoCoMo, les utilisateurs nippons disposant d’un 3G Date Plans passent l’immense majorité de leur temps à télécharger du porno. Forcément, avec plus de 1 000 compagnies proposant chaque année plus de 17 000 titres pour adultes, comment voulez-vous stopper cet engouement ?
Pour vous dire, l’opérateur DoCoMo a même été forcé de brider les connexions des forfaits illimités. Et cette réflexion gagne du terrain : »la pornographie devrait sans doute ouvrir un débat sur la façon dont les transporteurs peuvent modifier leurs modèles économiques à mesure que le trafic augmente » estime Yusuke Tsunoda, un analyste en télécommunications chez Tokai Tokyo Securities Co. « Cela pourrait conduire à un resserrement des accès Internet« .
Le Japon reste l’un des pionniers en matière de téléphonie mobile, avec une présence importante de services haut-débit. Dès 2001, le Japon surfait en 3G, deux ans avant les États-Unis. Aujourd’hui, plus de 91 millions de Japonais surfent sur l’Internet mobile, téléchargent des films, des jeux, de la musique… l’usage de la téléphonie serait trois fois plus importante au Japon qu’aux USA selon une association tokyoïte.
Le plus amusant, c’est que les utilisateurs se plaignent des problèmes de connexion principalement vers minuit… le trafic connait un pic soudain à cette heure. On imagine alors aisément le salaryman japonais, le portable dans une main et…
Par décence, je ne terminerai pas ma phrase ;-).
Plus sérieusement, il ne faut pas certainement pas ignorer que le porno est intrinsèquement lié au développement du web, à la généralisation du haut-débit, à l’arrivée du streaming et au déploiement… de la 3G :-). Pour le reste, je vous invite à lire l’article de Bloomberg.
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