Avatar


- Visualiser au premier plan -

Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des  » pilotes  » humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d’avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake…

C’est sans doute le film des superlatifs. Une équipe d’un millier de personnes, un budget de 300 millions de dollars, 60 % des plans réalisés en images de synthèse, quatre ans de production… et surtout un film visible en trois dimensions. Pour son huitième long-métrage, James Cameron a frappé fort, très fort, avec Avatar. Mais si la bande-annonce du film est prometteur, que reste-t-il comme impression à l’issue de la projection ?

Rares sont les cinéastes à faire le pari de la 3D. Les salles bien équipées sont rares, l’exercice est particulier et surtout l’intérêt peut rapidement être limité. Il faut que l’histoire s’y prête un minimum, ainsi que les séquences du film, sinon le cinéphile ne profitera vraiment pas de l’expérience. Si la 3D n’est pas à la hauteur, on se retrouve rapidement avec un four. ..et à ce prix-là, mieux valait soigner les effets spéciaux ! D’autant qu’Avatar est un film assez long – 2h41….

En ce qui me concerne, c’était ma première véritable expérience d’une projection en salle IMAX 3D, à Disney Village. Si je savais que le film allait être visuellement saisissant, je ne m’attendais pas vraiment à une telle claque. Avatar est une réussite complète sur le plan de la qualité des images. Et s’il faut quelques instants pour s’habituer à la profondeur de champ, l’histoire nous plonge rapidement dans le cœur de l’action et on fait abstraction sans souci des lunettes.

Autrement, le scénario est correct mais ne renversera définitivement pas les foules. Les personnages sont un peu caricaturaux, la mystique écologique pas toujours formidable et une intrigue assez classique : l’Humanité, chantre de la technologie, souhaite obtenir un minerai spécifique. Problème, ce dernier est placé sous un village d’autochtones qui ne jurent qu’à travers dame Nature : banale opposition, mais joliment racontée par James Cameron. Peut-être qu’Avatar manque un peu de folie pour être un chef d’œuvre.

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