Bienvenue à Zombieland – festival des pires cauchemars ?

Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l’idée d’être dévoré. C’est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie… Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d’un fusil d’assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre.
Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s’entendre…

Les films sur les zombies, il y en a eu un paquet. Pourtant, ça n’a jamais été mon genre fétiche. Alors quand un ami m’a proposé  d’aller voir Bienvenue à Zombieland, j’étais circonspect : encore un de ces films dont le fonds de commerce est la peur, le sang et l’horreur. Car oui, je n’apprécie pas vraiment les films qui retournent (trop) le spectateur. C’est que j’ai ma sensibilité propre. Non mais !

Je ne sais pas ce qu’en penseront les amateurs du genre, mais le film m’a globalement convenu (j’y reviendrai plus loin). Par contre, je ne sais pas si ma vision de l’univers des zombies est un poil faussée, car j’ai appris sur Allociné que Ruben Fleischer, le réalisateur, n’était lui non plus pas un grand amateur des morts-vivants : « J’étais loin d’être un inconditionnel du genre mais je me suis énormément documenté et j’ai visionné un maximum de films pour me familiariser avec cet univers. Je voulais être sûr d’être à la hauteur et de ne pas décevoir les amateurs du genre« .

Le seul point faible du film reste le scénario : il est vraiment très léger. D’ailleurs, ça se voit nettement sur la durée du film, tout juste une heure vingt. Sans doute le réalisateur aurait-il pu fouiller davantage l’histoire des personnages, l’intrigue sur cette épidémie de zombie ou encore les relations entre protagonistes, qui sont assez classiques au final. On a le héros tendance geek, introverti et paranoïaque, son compère d’infortune, grande-gueule et bourrin, la jeune et jolie adolescente et ses combines tordues avec sa petite sœur… ça sent le déjà-vu !

De toute façon, le tournage a été plié en 42 jours, et le script initial était à l’origine prévu pour une série TV. Si le film retranscrit fidèlement son contenu, je comprends un peu les motivations des pontes qui ont refusé le projet : il n’y a pas assez de matière pour tenir la longueur (1h20 je vous le rappelle !). Le film est une espèce de parenthèse dans la vie des héros : on ne sait pas trop d’où ils viennent, où ils vont, ce qu’ils font dans la vie… tout ce qu’on sait, c’est qu’ils finissent par s’entraider. Léger.

Je vous imagine déjà. Vous pensez qu’en fait, je n’ai pas vraiment aimé le film. Je reconnais que je suis un poil critique. Mais le film est assez amusant : je ne peux vous promettre un fou-rire toutes les deux minutes, mais on ne boude pas son plaisir. Et le caméo d’un célèbre acteur de cinéma dans le film est vraiment inattendu. En plus, c’est une célébrité que j’apprécie beaucoup.

Bref, malgré un scénario un poil absent, des protagonistes un peu clichés, Bienvenue à Zombieland m’a fait passer un bon moment. Reste que les amateurs de zombies y trouveront sans doute à redire, mais il ne faut pas perdre de vue que c’est une comédie avant tout. Mention spéciale aux fameuses règles de survie d’ailleurs, savamment distillées durant tout le film :-).

2 Comments

  1. LuD-up a dit :

    Effectivement plutôt court mais nous sommes en droit d’attendre une suite non? :-’

  2. Soren a dit :

    À mon avis, j’imagine plutôt une préquelle expliquant l’origine de cette zombification massive. Par contre, il n’est pas sûr que les mêmes acteurs reviennent, vu qu’on s’intéressera à une époque où ils ne se seront jamais rencontrés…

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