Le Président de la Commission européenne Jose-Manuel Barroso a adressé un camouflet à Nicolas Sarkozy qui lui demandait de retirer l’amendement 138 voté à une écrasante majorité par les députés du Parlement européen. Donnant un coup d’épée supplémentaire à la riposte graduée, Barroso a adressé une fin de non-recevoir au Président de la République, en renvoyant la question au Conseil des ministres européens.

"Le Président français a trop vite oublié le fonctionnement des institutions de l’Union européenne en feignant d’ignorer le principe même de la codécision", s’est immédiatement félicité le député européen Guy Bono, co-auteur de l’amendement anti-riposte graduée qui avait été adopté par 88 % des eurodéputés. Le Parlement Européen est en effet co-législateur avec le Conseil et la Commission européenne n’a pas de pouvoir législatif autre que l’initiative.

Guy Bono estime que "ce n’est qu’en résistant aux pressions politiciennes des Etats membres que la construction européenne avancera et que l’Europe se rapprochera enfin de ses citoyens".

- Article original provenant de Numérama -

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