copyright and digital cultureCopyright and digital culture - CC myuibe

Si Obama a envoyé des signaux forts aux internautes (soutien affiché des licences Creative Commons, de la neutralité du net et des logiciels libres), sa position vis-à-vis du droit d’auteur semble se dessiner à mesure des nominations que le nouveau président américain prend. Et le moins que le puisse dire, c’est que sa position semble suivre une trajectoire identique à ses prédécesseurs.

En effet, déjà lors de la campagne présidentielle, Barack Obama avait choisi Joe Biden comme collistier. Celui-ci est connu pour être un sénateur très proche de la RIAA, le fameux lobby du disque honni par les internautes américains. Mais ce n’est pas tout. Depuis son investiture le 20 janvier dernier, des anciens représentants de la RIAA et de la BSA ont été placés à des postes importants au département de la justice.

Citons ainsi Tom Perrelli (principal avocat de la RIAA), Neil MacBribe (ancien avocat de la BSA) ou encore -mais ce ne sont encore que des rumeurs- Hal Ponder de la Fédération Américaine des Musiciens, Michelle Ballantyne (RIAA) et Alec French (NBC Universal). Si les deux premiers sont déjà en fonction (ou quasiment), le poste de responsable de la lutte contre le piratage sera attribué à l’une des trois autres personnes… un poste qui, je le rappelle, a été créé fin 2008 lors de la loi Pro-IP act adoptée par le Congrès des Etats-Unis.

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