Outrage

Présenté au Festival de Cannes en mai dernier, le dernier long-métrage de Kitano n’a manifestement pas convaincu la presse. La plupart des papiers sur Outrage ont souligné la violence excessive déployée pour relancer le cinéaste dans son genre de prédilection : le film de yakuza. Une relance bienvenue pour le fan, car il faut remonter au début des années 2000 pour retrouver sa dernière œuvre du genre, avec Brother (Aniki, mon frère). Entre temps, Kitano aura réalisé une trilogie toute particulière. Catharsis nécessaire du réalisateur ?

Je n’ai pas encore vu Outrage. Le film doit sortir à la fin du mois de novembre, et je compte bien aller constater par moi-même la violence du film que tout le monde semble fustiger. Je reste quand même songeur. Les autres films de yakuza réalisés par Kitano sont loin d’être aseptisés. Ils sont porteurs d’une violence nettement visible, et certains ont été largement récompensés lors de festivals internationaux. Alors quoi ? Est-ce parce qu’Outrage n’est pas porté par un scénario en béton ?  Jusqu’à présent, Takeshi Kitano n’avait jamais déçu sur ce point.

Sauf ici ?


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Photo : capture d’écran

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